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Le lien entre les hormones et la glycémie : traverser la périménopause avec sérénité

  • Photo du rédacteur: Karelle Laurent
    Karelle Laurent
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture

J’aimerais avoir une vraie discussion entre femmes sur un sujet que je vis personnellement — et que je retrouve très souvent chez mes clientes : la périménopause.

Cette période peut ressembler à des montagnes russes. L’énergie disparaît, les fringales deviennent intenses, l’émotionnel est à fleur de peau. Si tu te reconnais dans ces symptômes, sache que tu n’es pas seule.

Et non, ce n’est pas dans ta tête.Un des grands responsables de ce chamboulement ? L’équilibre de la glycémie. Les fluctuations hormonales en périménopause modifient la façon dont ton corps gère le sucre, et comprendre ce qui se passe peut vraiment changer les choses.


Pourquoi les hormones chamboulent nos envies ?

Pendant la périménopause, les taux d'œstrogènes et de progestérone deviennent irréguliers. Ces deux hormones, un peu comme deux sœurs, fonctionnent en duo : l'œstrogène est la sœur pleine d’énergie, stimulante et dynamique. La progestérone, elle, est plus douce, calme, apaisante.

Quand cet équilibre est perturbé, cela a un impact direct sur la glycémie.

Avec la baisse des œstrogènes, ton corps devient moins sensible à l’insuline — l’hormone chargée de faire entrer le sucre dans les cellules. Résultat : le sucre reste plus longtemps dans le sang, ce qui crée des pics, puis des chutes, qui alimentent les envies de sucre et les coups de fatigue.

Dans le même temps, la progestérone est souvent moins présente, donc moins d’effet “stabilisateur”. Et là, c’est la double peine : fatigue, fringales, et un besoin presque incontrôlable de “petits coups de boost”.

Je vois ce schéma très souvent en cabinet. Et sans le bon accompagnement, cela peut devenir épuisant.



Pourquoi ces envies sont si fortes

Quand ta glycémie fait le yoyo, ton cerveau interprète ça comme une urgence :“Je veux du sucre. Maintenant.”Tu as donc envie de produits sucrés ou raffinés qui apportent un boost rapide… avant de redescendre aussi vite.

Ajoute à cela des hormones en vrac, et ces envies deviennent presque impossibles à gérer. Ce n’est pas une question de volonté — c’est biologique. Et bonne nouvelle : on peut soutenir ton corps autrement.



5 pistes pour stabiliser ta glycémie en périménopause

Voici quelques conseils que j’applique personnellement — et que je partage régulièrement avec mes clientes :


1. Priorise les protéines

Commence tes repas par une source de protéine : œufs, légumineuses, tofu, poulet… Cela ralentit l’absorption du sucre et limite les pics de glycémie.


2. Associe les glucides à des bons gras

Évite de manger des glucides seuls. Ajoute-y de l’avocat, des noix, des graines, de l’huile d’olive… pour un effet plus stable et plus rassasiant.


3. Mange à intervalles réguliers

Sauter des repas dérègle complètement la glycémie. Essaie de prendre des repas équilibrés toutes les 3–4 heures pour éviter les grosses variations d’énergie.


4. Privilégie les aliments complets

Plus l’aliment est proche de sa forme naturelle, mieux ton corps le gère. Légumes, céréales complètes, légumineuses… une énergie stable, sans coup de barre.


5. Bouge après les repas

Même une petite marche de 10 minutes après un repas aide ton corps à utiliser le glucose de manière plus efficace. Simple, mais puissant.



Tu n’es pas seule dans cette phase

Je le répète souvent : la périménopause n’est pas une période à subir.C’est une transition à accompagner.

Et tu n’as pas à la traverser sans soutien. Des outils comme le test DUTCH permettent d’obtenir une lecture fine de ton profil hormonal. Et les capteurs de glucose en continu (CGM) peuvent t’apporter des données concrètes sur ta réponse au sucre, en temps réel.

Si tu te reconnais dans tout ça et que tu sens que ton corps change, sache qu’il existe des solutions douces, adaptées, et efficaces. On peut en parler.



 
 
 

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